Les espaces de bureaux sont-ils vraiment mis à mal par le télétravail, le desk sharing et le coworking, comme on pourrait le penser ? Plusieurs acteurs de ce secteur reviennent sur les perspectives d’avenir de ces surfaces dédiées aux entreprises.
Métro, boulot, dodo ! Durant des dizaines d’années, cette expression a rythmé le quotidien de la population active tel un mantra ronronnant. Puis il y a eu la pandémie, qui a brisé une partie des codes. Et aujourd’hui, si le boulot reste bien présent dans nos vies, il ne se conjugue plus forcément avec le mot métro, le télétravail étant désormais nettement mieux admis. Se pose dès lors la question des surfaces de bureaux. Ont-elles encore leur raison d’être ?
La demande comme les critères ont-ils changé ? Une étude publiée en janvier par UBS livre une première salve d’indices. « La forte croissance de la population et de l’emploi alimente la demande de
surfaces résidentielles et commerciales, peut-on y lire. En 2024, les potentielles baisses de taux de la Banque nationale suisse (BNS) devraient alléger la pression exercée sur le marché des transactions
pour les immeubles de rendement. Malgré une croissance robuste de l’emploi, le taux d’offre sur le marché des surfaces de bureaux est orienté légèrement à la hausse. Les loyers demandés sont donc en recul presque partout en Suisse.