La motion vise à charger le Conseil fédéral de soumettre au Parlement des bases légales afin que, en cas de construction illégale hors de la zone à bâtir, l’obligation de rétablir la situation conforme au droit s’éteigne après 30 ans.
L’initiative demande au Parlement de faire passer de 30 à 90 jours le délai dans lequel le locataire qui ne s’est pas acquitté de loyers échus pendant une période durant laquelle des mesures ont été appliquées par une autorité publique pour lutter contre la pandémie de Covid-19 doit les payer s’il veut éviter de s’exposer à la résiliation de son contrat de bail par le bailleur.
Date limite de la procédure de consultation : 6 décembre 2021
La motion demande au Conseil fédéral de soumettre au Parlement un message concernant le projet de modification de la loi fédérale sur l’acquisition d’immeubles par des personnes à l’étranger (ci-après : lex Koller) qu’il avait mis en consultation le 10 mars 2017.
Date limite de la procédure de consultation : 13 septembre 2021
La motion vise à introduire dans la législation sur le CO2 à venir des règles protectrices en faveur des locataires en matière d’augmentation de loyer ou de résiliation de bail consécutives à des travaux d’assainissement énergétique.
L’enjeu consiste à procéder à deux ajouts aux articles 9 et 19 de l’ordonnance sur le bail à loyer et le bail à ferme d’habitations et de locaux commerciaux (OBLF) en vue d’imposer sur les formules officielles de résiliation du bail, de hausse de loyer et de notification de nouvelles prétentions la mention de deux éléments supplémentaires :
La motion vise à permettre à une personne physique – co-titulaire d’un bail commercial aux seules fins de garantie – d’échapper au risque d’être recherché par le bailleur pour le paiement d’indemnités visées par l’article 266g du code des obligations (CO) dans le cadre d’une résiliation pour justes motifs.
Dans le texte déposé par le conseiller national Christian Dandrès, celui-ci évoque, en plus des indemnités, les créances de loyer. Il s’agit manifestement d’une erreur. En effet, l’article 266g CO ne concerne pas les loyers. Et dans son développement, le conseiller national Christian Dandrès ne fait pas référence aux loyers.
La loi sur l’acquisition d’immeubles par des personnes à l’étranger (LFAIE, lex Koller) soumet l’acquisition de biens immobiliers par des personnes à l’étranger à une autorisation générale. L’exception la plus importante à l’obligation d’autorisation concerne l’acquisition de locaux commerciaux (bâtiments de production, entrepôts, bureaux, centres commerciaux, entreprises artisanales, hôtels, restaurants, etc.).
L’initiative parlementaire vise une révision de la lex Koller de manière à ce que cette exception à l’obligation d’autorisation ne s’applique pas en cas de situation particulière (article 6 de la loi sur les épidémies) ou en cas de situation extraordinaire (article 7 de la loi sur les épidémies) ainsi que pendant deux ans à compter de la fin de la situation particulière ou extraordinaire.
Le 8 mars 2021, le Conseil national a décidé de faire passer de 30 à 90 jours le délai dans lequel le locataire commercial ou d’habitation concerné par les mesures ordonnées par les autorités en vue de combattre la propagation du coronavirus doit payer son loyer s’il veut éviter de s’exposer à la résiliation de son contrat de bail (article 9, lettres d et e). Le Conseil national a simultanément décrété la nullité des résiliations des contrats de bail d’entreprises concernées par les mesures de fermeture si ces résiliations interviennent pendant les périodes de fermeture ou pendant les six mois qui suivent celles-ci (article 9, lettre f).
Le 8 mars, le Conseil national a également décidé d’inscrire directement dans la loi Covid-19 (article 8f) la suppression de l’exception à l’obligation d’autorisation lors d’achats de locaux commerciaux par des personnes à l’étranger en cas de situation extraordinaire ou particulière au sens de la loi sur les épidémies ainsi que pendant les six mois qui suivent la fin d’une telle situation.