Malgré la pression de la question énergétique, les aides, les injonctions et les incitations à agir, le taux annuel de rénovation du parc immobilier reste très insuffisant en Suisse (moins de 1%). Alors, quel est le problème? «Rénover, c’est trop cher et trop compliqué», comme on l’entend souvent? Les professionnels qui gèrent les immeubles de rendement et administrent les PPE sont bien placés pour faire le point sur cet enjeu de première importance. Et pas seulement pour le climat.
Si les rénovations sont globalement à la peine, les freins ne sont pas les mêmes pour tous les propriétaires.
Pour les privés possédant des immeubles locatifs, c’est principalement la difficulté à répercuter les travaux sur les loyers qui pose problème. Le droit du bail autorise certes une hausse de loyer si les travaux débouchent sur une plus-value, c’est-à-dire en cas d’agrandissement de la surface louée, d’offre de confort accru ou encore d’améliorations énergétiques. Mais la réalité est bien différente.
«Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il vous faut», écrivait Cicéron. Tout comme les livres, le jardin peut nous apprendre bien des choses, à commencer par la patience des saisons et la douceur de la détente mêlée à un zeste de discipline. Littérature ou poésie à ciel ouvert, il est aussi l’écrin de nos rêveries et d’un art de vivre et de recevoir. Pour en jouir au lieu de le subir, quelques spécialistes triés sur le volet nous livrent leurs conseils, leurs approches et leur passion de ce petit coin de paradis.
Les propriétaires investissent de plus en plus dans les aménagements extérieurs.
C’est la constatation faite par Michael Schumacher, co-fondateur et directeur de «Nova Concept» à Massongex.
Paysagiste depuis plus de 15 ans, Michael Schumacher remarque que les gens investissent moins dans la bourse au profit de l’immobilier en général et des aménagements extérieurs en particulier. «C’est une réelle valeur ajoutée, non seulement pour le confort mais aussi en termes de rendement immobilier, explique-t-il.»
L’artisan est à la propriété ce que la haute couture est à une femme. Passionné, précis, inventif, il crée votre rêve en mettant à votre disposition un savoir-faire mûri dans bien des cas depuis des générations. Pour vous, il saura imaginer une réalisation unique, que vous ne verrez jamais chez votre voisin. Cette année, Propriété vous propose de découvrir quatre artisans au fil des parutions. A suivre donc et, pour commencer, rencontre avec Bertrand Sciboz, menuisier-ébéniste à Chardonne de père en fils.
Le virus, comme il dit, Bertrand Sciboz l’a attrapé depuis tout petit. Lorsque les copeaux de bois virevoltaient dans l’atelier de son père qui lui a transmis «une certaine philosophie du métier». Celle de l’amour du bel ouvrage et de ce lien privilégié avec la clientèle. Aujourd’hui comme autrefois, ce lien de confiance reste l’atout majeur de ces petites entreprises spécialisées. Tout commence par le dialogue et cette volonté de réaliser ensemble un projet original et pérenne.
Si les dessins se font désormais par ordinateur, l’esprit de la création demeure. Le but de l’artisan est de personnaliser un lieu et de maximiser l’espace à disposition. C’est là qu’entre en jeu tout son savoir-faire pour placer un meuble au bon endroit afin de gagner de la place.
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