Dans l’optique de la transition énergétique choisie par la Suisse, le regroupement de consommation propre – qui consiste pour un propriétaire à produire sa propre énergie et à vendre le surplus – paraît promis à un avenir aussi brillant que le soleil dans un ciel sans nuage. Gros plan sur un procédé qui semble faire l’unanimité auprès des spécialistes.
L’expression la plus visible de l’autoconsommation énergétique prend, presque exclusivement, la forme de panneaux photovoltaïques. «Le cadre légal helvétique étant ce qu’il est, il est aujourd’hui difficile d’encourager les propriétaires à produire d’autres énergies renouvelables que le solaire, si ce n’est peut-être le biogaz», note Stéphane Genoud, professeur responsable du Management de l’énergie à l’Institut Entrepreneuriat & Management de la HES-SO Valais/Wallis. Si ce mouvement de regroupement de consommation propre – qui consiste à produire sa propre énergie et à vendre le surplus à son voisin – se fait encore discret, il est promis à un avenir ensoleillé. «C’est le futur», jurent les connaisseurs à l’unisson depuis que la Confédération l’autorise via sa Stratégie énergétique entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Dans l’optique de la transition énergétique liée à la votation populaire de 2017, convertir les toits en outils de production d’énergie semble en effet être le seul moyen d’atteindre l’objectif de zéro émission en 2050. La véritable interrogation consiste désormais à savoir à quel horizon ce sera effectif partout. «L’autoconsommation concerne de nombreux bâtiments neufs sortis de terre à partir de 2018, car les promoteurs immobiliers ont compris qu’il s’agissait d’une véritable opportunité, constate Stéphane Genoud. Le rendement sur l’énergie renouvelable peut dépasser les 8%, alors que les investisseurs actuels dans l’immobilier cherchent du 4,5%. Les Allemands se sont d’ailleurs rendu compte depuis des années qu’il s’agit d’un véhicule financier rentable.»
Article completQu’elles soient à pans ou plates, recouvertes de tuiles en terre cuite ou en béton, les toitures représentent une partie incontournable de toute maison qui se respecte. Il ne faut pas les négliger, sous peine de se retrouver notamment avec des problèmes d’étanchéité. Des spécialistes nous livrent leurs conseils afin de ne pas tomber dans cet écueil et de gérer au mieux la construction ou la rénovation de cet élément sommital.
Une maison sans toit, c’est comme un enfant sans père, selon un proverbe cambodgien. Si la comparaison est forte, elle a le mérite de traduire l’importance de la partie sommitale des bâtiments. Cette «cinquième façade», comme la nomment les professionnels, est une pièce maîtresse d’une habitation, puisqu’elle assure notre confort en nous préservant du chaud et du froid, du vent et de la pluie, ou encore du bruit aérien.
Mais toutes les toitures n’ont pas la même forme, pas les mêmes propriétés.
Quelle matière choisir? Quelles sont les nouveautés du moment? Nous avons posé ces questions à ceux qui, à force de monter sur les toits, possèdent le recul nécessaire permettant d’avoir une vision globale de la situation.
«Vaste sujet, avertit en préambule l’architecte lausannois Christian-Jacques Golay, de l’atelier d’architecture éponyme. Il y a presque autant de bâtiments que de formes de toits; chaque projet a sa «logique» de toiture, que ce soit sa forme ou les matériaux mis en oeuvre.»
Article completJ’ai résilié le bail de mon locataire pour non-paiement de loyer, celui-ci me devant deux mois de loyer à concurrence de 2000 fr. Il conteste me devoir cette somme, arguant du fait que, ma dernière hausse de loyer étant nulle, il se serait, en réalité, acquitté par avance de loyers à venir pour un montant de 3600 fr. Peut-il invoquer la compensation et me réclamer une rétrocession de 1600 fr.?
Une affaire peu banale qui a occupé le Tribunal fédéral en avril dernier.
EN FAIT
Un locataire dont le bail à loyer a été résilié pour non-paiement de deux mois de loyer – à concurrence de 2000 fr. a invoqué avoir en réalité payé en avance ses loyers pour un montant de 11 800 fr., correspondant à une hausse de loyer de 100 fr., prétendument nulle pour vice de forme, payée selon lui à tort durant … 118 mois.
Et le locataire de solliciter l’annulation du congé et de réclamer au bailleur, dans la foulée, le coquet reliquat de 9800 fr. ! Il fallait y penser…