Comment rester chez soi le plus longtemps possible? Comment s’assurer que le conjoint survivant pourra continuer à y habiter? Faut-il donner la maison familiale aux enfants de son vivant, pour qu’ils en profitent avant d’être âgés? Que deviendra-t-elle si j’entre en EMS? Etc. Avec le vieillissement de la population, les préoccupations liées au logement sont nombreuses, qu’elles soient juridiques, financières, architecturales ou sociétales. Quelques pistes pour s’y préparer.
Le vieillissement de la population s’accélère en Suisse. Selon le scénario le plus probable, le nombre de 65 ans et plus devrait s’accroître de 700 000 d’ici à 2030. Nous sommes, ou si ce n’est pas (encore) le cas, nous serons donc de plus en plus nombreux à être confrontés à des choix importants en matière de logement. Importants, parce que le chez soi est un élément clé de la qualité de vie, particulièrement chez les aînés. Ce que les nouvelles générations de seniors veulent, c’est vivre de manière indépendante le plus longtemps possible. Et cette autonomie, c’est en grande partie l’habitat qui la leur garantit. On ne s’étonnera pas dès lors qu’ils plébiscitent surtout les logements proches des commerces, des transports publics et sans barrière architecturale, comme le montre une récente enquête de Wüest et Partner.
Article completJ’ai signé un contrat de bail octroyant à mon locataire la jouissance d’un jardin privatif. Un projet de création de places de parc m’oblige à leur en retirer l’usage. Comment puis-je arriver à mes fins ?
Une affaire similaire vient de donner l’occasion au Tribunal de Baux du canton de Vaud de traiter cette problématique.
En fait
Didier est propriétaire d’un immeuble à Lausanne. En janvier 2008, il signe un contrat de bail à loyer avec Lou, Marion et Annick portant sur un appartement de trois pièces. L’« objet du bail » mentionne que les locataires bénéficient de la jouissance exclusive d’une part du jardin. Le loyer mensuel net se monte à CHF 1’050.-, auquel vient s’ajouter un acompte pour les frais de chauffage, eau chaude et frais accessoires de CHF 100.-.
En novembre 2014, Didier notifie à Lou, Marion et Annick une formule officielle de nouvelles prétentions dans laquelle il indique supprimer la jouissance du jardin et accorder en contrepartie une réduction de loyer mensuelle de CHF 10.- par mois. Le motif invoqué pour ce retrait est le souhait du bailleur de créer une zone d’agrément commune pour les habitants de l’immeuble ainsi que des places de parc.
Mécontentes de cet état de fait, Lou, Marion et Annick contestent ces nouvelles prétentions, d’abord auprès de l’autorité de conciliation, puis dans un second temps, auprès du Tribunal des baux.
Non, les moquettes ne sont pas des nids à acariens ! On redécouvre aujourd’hui toutes leurs qualités trop occultées par cette obsession hygiéniste. Quant aux papiers peints, ils offrent des possibilités inédites pour personnaliser nos murs…
« Nous constatons un regain d’intérêt pour la moquette depuis quelques années », témoigne le décorateur montreusien André Liechti qui ne manque pas d’arguments. « Sur une surface lisse, la poussière s’envole au moindre coup de vent et nous la respirons, alors que la moquette la retient jusqu’au prochain coup d’aspirateur. Elle présente également des avantages acoustiques, et protège le parquet dans un appartement de location. Dans les hôtels, nous posons essentiellement des moquettes, qui se prêtent bien à des atmosphères feutrées. Nous pouvons ainsi compenser un sol en dur avec par exemple des boiseries micro perforées comprenant de la laine de roche à l’arrière des panneaux, et des faux plafonds en textile avec au-dessus de la laine de roche.» Des rideaux absorbent également le bruit, de même que du mobilier rembourré, ajoute le décorateur.
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