Les solutions d'éclairage offrent aujourd'hui d'infinies possibilités pour mettre en valeur son intérieur. Outre l'esthétique, la mise en scène de la lumière exige de tenir compte de divers facteurs comme l'emplacement des diverses sources lumineuses et du type d'ampoules à utiliser.
Avec l’hiver qui frappe à nos portes et les jours qui raccourcissent, la lumière et l’éclairage jouent un rôle essentiel dans le confort de son intérieur. Les diverses sources de lumière artificielle influent sur l’atmosphère de chaque pièce, c’est pourquoi il est très important de composer avec soin l’éclairage en fonction de ses envies, mais aussi des exigences propres aux différentes zones d’habitation.
En plus des sources «fixes» (lumière de fond) appliquées et incrustées dans les parois ou les plafonds qui ont pour fonction principale d’apporter de la luminosité et d’éclaircir la pièce, plusieurs lampes et luminaires mobiles supplémentaires, judicieusement disposés ou suspendus, permettront de souligner les lignes architecturales de la construction et de mettre en valeur un tableau ainsi que les éléments du mobilier.
A l’instar des autres aménagements de l’habitat, l’éclairage doit être soigneusement étudié en amont lors de l’établissement du projet de construction ou de rénovation. Que l’on opte pour un système très simple et avant tout fonctionnel ou, en revanche, pour une installation sophistiquée équipées des dernières technologies et applications liées à la domotique (lire le numéro 5-2015 de Propriété), le coût et la faisabilité de chaque projet dépendra du budget à disposition du propriétaire. C’est pourquoi il est conseillé de faire appel en priorité à un ingénieur en électricité qui saura guider le client et lui proposer la meilleure option en fonction de ses demandes, et bien entendu de ses moyens financiers.
L’installation électrique devant être intégrée dès le départ dans les plans de construction, il est essentiel qu’une discussion ait lieu entre l’architecte, le maître d’ouvrage et l’électricien afin d’éviter toute mauvaise surprise une fois les travaux terminés. En qualité d’ingénieur conseil, l’ingénieur en électricité aura aussi la possibilité d’étudier plusieurs variantes qui pourront ensuite être chiffrées de manière précise par un installateur-électricien.
Article completLa volonté de la majorité des locataires d’accéder à la propriété demeure très forte. Les prix sont plus accessibles, les taux sont bas mais les mesures anti-surchauffe demeurent. Conseil des experts : ne pas se précipiter !
D’une côté, il y a la Banque nationale et le gouvernement fédéral. Accrochés à leur conviction qu’une bulle immobilière peut éclater à tout moment, ils tiennent l’étau fermement serré sur le marché. Et se disent prêts à donner un tour de vis supplémentaire, au cas où… De l’autre côté, il y a les professionnels de l’immobilier. Ils nient l’existence d’une bulle et ne cessent de vitupérer contre ces mesures qui, à leur avis, freinent d’une façon exagérée leur activité. Hormis un écrémage dans les biens haut de gamme, elles ont pour effet principal de freiner l’accession à la propriété et de renchérir les loyers. Et entre deux, il y a les locataires auxquels on n’a rien demandé. Candidats à l’accession à la propriété, ils sont contraints de renoncer à leur rêve, ou de le redimensionner.
Article completUn entrepreneur a effectué des travaux de réparation sur la façade de ma villa près de deux ans après mon entrée dans les locaux. La situation s’est dégradée et je sollicite une nouvelle intervention. Il m’indique que le délai de prescription quinquennal est aujourd’hui dépassé. Qu’en est-il exactement ?
Un cas proche de celui-ci a été traité récemment par le Tribunal fédéral.*
En fait
En tant que maîtres d’ouvrage, Léa et Bob ont confié à une entreprise de construction des travaux de maçonnerie et de plâtrerie, dans le cadre de la construction de leur villa. Le contrat d’entreprise était soumis à la norme SIA 118. Les travaux ont commencé en octobre 2001 pour se terminer à la fin de l’automne 2002.
Début 2003, les enduits de façade de la villa se sont dégradés. L’entreprise a mandaté un laboratoire de l’EPFL pour déterminer les causes de cette dégradation, en l’occurrence le choix d’une qualité d’enduit inappropriée. Les travaux de réfection se sont achevés le 3 décembre 2003.
Début 2005, de nouvelles dégradations sont apparues sur les façades sud de la villa. Un rapport établi à ce moment-là indique que « les travaux d’assainissement exécutés en 2003 ont donné un excellent résultat. Les fonctions de protection et de durabilité ont été retrouvées et assurées pour de nombreuses années. Un gros doute subsiste toutefois concernant l’étanchéité des balcons (…) ».
Bob et Léa ont mis en demeure l’entreprise d’opérer la réfection de toute les façades endommagées, se réservant de faire exécuter par un tiers les travaux de remise en état. Devant la passivité de l’entrepreneur, deux commandements de payer pour un montant global de Fr. 200’000.- ont été adressés, en 2008 et 2009, à l’entrepreneur, lequel s’y est opposé immédiatement.
Question centrale : l’entrepreneur a-t-il interrompu la prescription en intervenant, en 2003, pour une première réparation ou s’agit-il d’un second défaut distinct invoqué tardivement ?
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