Prévoir consiste à projeter dans l’avenir ce qu’on a perçu dans le passé. Cette citation de l’écrivain et philosophe Henri Bergson possède une résonnance toute particulière auprès des propriétaires immobiliers, qui, tôt ou tard, se retrouvent confrontés à devoir léguer leurs biens à leurs héritiers. Dans ce secteur où l’anticipation est mère de sûreté, mieux vaut en effet tout anticiper au maximum pour que ses dernières volontés soient respectées et ses successeurs préservés.
Laure Thonney, notaire à La Sarraz (VD), se rappelle par exemple d’une femme divorcée, sans enfant, qui n’a pas fait le nécessaire. « Elle voulait favoriser l’un de ses neveux dont elle s’était beaucoup occupée et qui était son « fils de coeur », se souvient-elle. Elle n’a pourtant jamais rédigé son testament. Son neveu s’est retrouvé cohéritier avec son propre frère et des cousins disséminés à travers le monde. L’appartement a été vendu et le prix de vente distribué entre les différents héritiers au lieu de revenir à celui qu’elle souhaitait favoriser. »
Des histoires comme celle-ci, la notaire vaudoise en a malheureusement à revendre. Alors, comment faire pour que ses héritiers ne doivent pas vivre de telles situations ? Quels sont les écueils à éviter ?

Le 29 juillet, Guy Parmelin a annoncé devant la presse à Berne « un risque concret de pénurie de gaz ». Par ailleurs, le conseiller fédéral en charge de l’Economie recommande de se préparer à baisser le chauffage cet hiver. En effet, entre 5 et 7 % de gaz sont économisés par degré Celsius en moins, ce qui aiderait à détendre la situation, a-t-il expliqué à la RTS. En cas de pénurie persistante, un contingentement serait mis en oeuvre.
Dans un premier temps, les ménages privés et les services essentiels, comme les hôpitaux, ne seront pas touchés.

Vers quelles solutions se tourner
Entre pénurie de gaz, d’électricité et flambée du prix du mazout, vers quelles solutions le propriétaire doit-il se tourner pour assurer des températures confortables en toutes saisons tout en visant un maximum d’autonomie énergétique ? Heinrich Esseiva, directeur de TCA Thermoclima SA et vice-président de l’Association Suisse du Froid, préconise de coupler une pompe à chaleur réversible air-eau avec des panneaux photovoltaïques. Afin d’optimiser la consommation d’électricité, la pompe à chaleur doit disposer d’une interface Smartgrid ou PV-Ready. Grâce à une gestion intelligente de l’ensemble, il est alors possible de bénéficier d’un bon climat tout au long de l’année tout en ménageant son porte-monnaie. « Pour le rafraîchissement de la maison, le duo PAC-solaire est idéal. En été la production d’énergie solaire est surabondante et pourra donc fournir à moindres frais l’énergie nécessaire pour la production de froid par la pompe à chaleur.
Certes, cela a une plus-value de départ, mais, selon mon expérience, je ne peux que constater que le propriétaire s’y retrouve clairement à moyen terme du point de vue confort et valorisation de son patrimoine.»

Architectes d’intérieur, designers et tous deux enseignants la Haute école d’art et de design (HEAD) – Genève, Valentin Dubois et Bertrand Van Dorp travaillent sur la narration d’espaces porteurs d’un certain message et réinterprètent la matière brute dans un esprit teinté de poésie.
Il est important de hiérarchiser les différents éléments qui composent nos espaces. Ne pas donner trop à voir mais ponctuer l’intérieur de certains éléments forts et iconiques. Nous essayons d’utiliser le matériau pour ce qu’il est, de ne rien cacher. Dans un souci de transparence, une certaine sincérité, nous aimons montrer comment les éléments sont faits. Nous pensons qu’il est possible que toutes ces pièces un peu trop dissimulées participent à l’esthétique soit de l’objet, soit de l’architecture. Nous nous attachons à travailler avec des artisans et faire en sorte qu’il y ait un dialogue entre leur expertise de la matière et notre envie de designer des pièces. C’est un dialogue permanent, même dans les détails d’assemblage.
Les pièces de fixation sont apparentes, comme sur la lampe Crépuscule par exemple ou sur la charpente dans la Maison des Vauches. Ce sont des pièces techniques, mais au lieu de les cacher, nous allons les assumer, les composer pour leur donner un caractère, une identité. C’est le dénominateur commun de notre travail. »