Le semi-confinement imposé par les autorités a induit une bascule vers le télétravail. En quelques mois, de nombreuses entreprises, PME et grands groupes nationaux et internationaux ont instauré le télétravail à temps partiel dans certains domaines d’activité et ont annoncé vouloir poursuivre ce nouveau mode de fonctionnement. Des études de Raiffeisen Economic Research et de Wüest Partner, notamment, démontrent les multiples avantages d’une telle pratique et parlent d’un changement de paradigme.
Malgré des programmes d’aide étatiques massifs, les turbulences économiques devraient générer une recrudescence des faillites. Il faut s’attendre à ce que des espaces de bureaux existants plus nombreux arrivent sur le marché à moyen terme et accentuent l’augmentation de l’offre portée par les nouvelles constructions, analyse une enquête réalisée début avril par Raiffeisen Economic Research. Parallèlement, la demande devrait également souffrir. Peu de nouvelles sociétés sont créées dans des situations de crise et en cas de forte incertitude. Les grandes entreprises vont par ailleurs se garder de poursuivre des projets d’expansion et a fortiori d’en lancer de nouveaux. Il faut donc s’attendre à une diminution de la demande à moyen terme. La pandémie devrait donc se traduire par une recrudescence des vacances sur le marché et accentuer la pression sur les loyers.
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Tout comme la mode, les portes et les fenêtres se réinventent au gré des tendances. Cette année, la couleur est au rendez-vous, avec des jaunes chaleureux et lumineux, des nuances de gris soyeux et surtout de nouvelles textures douces et faciles à entretenir. Pour les fenêtres comme les baies vitrées, on voit de plus en plus grand grâce aux nouvelles technologies qui assurent un confort thermique et phonique optimal. Les lignes se veulent aussi épurées que possible et les cadres s’effacent pour laisser toute la place au paysage. Enfin, la modularité crée la fantaisie pour des ensembles portes-fenêtres coulissantes qui se ferment désormais avec un seul doigt.
Le marché des portes et surtout celui de la fenêtre est en plein boom. Avec cet essor, les qualités de matériaux et surtout de la pose sont à géométrie variable. C’est pourquoi nous ne pouvons que conseiller de choisir des marques reconnues et implantées en Suisse. Plusieurs avantages à cela. Une assurance qualité, le service après-vente mais aussi les pièces de rechange. Fort utiles et moins onéreuses que s’il faut tout changer. Autre point d’attention: la pose et la rénovation demandent des compétences techniques très pointues pour arriver aux performances phoniques et thermiques souhaitées. N’est pas fenêtrier ou menuisier qui veut.
LE CONSEIL, UNE QUESTION DE SPÉCIALISTES
«Si je devais donner un conseil aux propriétaires, ce serait celui d’investir dans des fenêtres de qualité, tout comme dans une jolie cuisine, et cela pour plusieurs bonnes raisons, souligne Ludovic Cretenoud, technicien ES Menuiserie et directeur de Walzer SA à Yverdon-les- Bains. En planifiant soigneusement son projet, le propriétaire va faire des économies en termes de durabilité et de confort. Un produit de qualité a une durée de vie non négligeable et cela évite des frais de rénovations, de changements et de travaux pénibles. Le bon marché est toujours trop cher ».
Article completLe Conseil fédéral a prolongé au 31 décembre 2021 la faculté permettant aux administrateurs d’imposer aux propriétaires d’étages d’exercer leurs droits par écrit ou sous forme électronique. Ce procédé mérite une analyse approfondie tant les questions – parfois pointues – qui s’y rapportent sont nombreuses.
Il est vrai qu’en cette période de pandémie aux vagues successives, il n’est pas toujours aisé d’organiser des assemblées de propriété par étages «en présentiel». C’est ainsi que pendant les périodes de semi-confinement, lorsque les réunions sont interdites au-delà d’un nombre déterminé de participants, les administrateurs doivent faire preuve de résilience en imaginant des solutions visant à faire prendre des décisions sans que les propriétaires d’étages ne soient physiquement réunis.
Ils ont, jusqu’ici, indéniablement su faire preuve de créativité, c’est le moins que l’on puisse dire, en imaginant parfois des solutions qui font frémir les juristes, parmi lesquelles:
– la suppression pure et simple de l’assemblée 2020;
– l’envoi d’un procès-verbal d’assemblée pré-écrit, sans réunion effective, en encourageant ceux qui s’opposeraient à l’une ou l’autre des décisions prises (unilatéralement par l’administrateur) à agir en annulation auprès du juge;
– la prise de l’ensemble des décisions par l’administrateur prétendant être au bénéfice de pouvoirs extraordinaires, en cette période d’urgence.
Pour faire les choses correctement, mieux vaut ainsi se référer au texte même de l’ordonnance 3 COVID-19, plus précisément à son article 27 qui stipule que:
«L’organisateur d’une assemblée de société peut, quel que soit le nombre prévu de participants et sans respecter le délai de convocation, imposer aux participants d’exercer leurs droits exclusivement par écrit ou sous forme électronique (…).
L’alinéa 2 indique, quant à lui, que l’organisateur est habilité à prendre cette décision durant une période échéant le 31 décembre 2021, en la notifiant par écrit ou en la publiant sous forme électronique «au plus tard 4 jours avant l’assemblée».